Texte et photos de Michal Bugajski (09-2008)
Traduit du polonais par Christophe Auzou
Lagopède d'écosse - Lagopus scoticus (Lagopus lagopus scoticus)
Ce sont des oiseaux qui peuvent captiver de par leur apparence et leur comportement lors du premier contact. Les impressions sont plus mesurées et plus difficiles en termes de maintien de cette espèce. C'est ce qui s'est passé avec moi et le lagopède écossais. Même si je suis un éleveur de canards, les tétraonidés m'ont toujours fasciné, et le contact juste assez étroit avec ces oiseaux remarquables pour devenir un éleveur, et après quelque temps, les reproduire.
En systématique, les lagopèdes d'Ecosse sont traités de deux manières. Pour certains chercheurs, ils sont considérés comme l'une des 17 sous-espèces de tétras - Lagopus lagopus scoticus, tandis que d'autres leur donnent le rang d'espèce indépendante Lagopus scoticus avec deux sous-espèces: Lagopus lagopus scoticus scoticus et Hibernica scoticus.
Le lagopède d'Ecosse est un oiseau d'une longueur moyenne de 33 à 43 cm et une envergure de 60-65 cm et pesant de 550 g à 700 g pour des mâles adultes. Contrairement aux autres lagopèdes, il n'arbore pas une robe blanche l'hiver. Le plumage d'hiver est de diverses nuances de brun. Le mâle a la tête et du cou couleur marron, autour de l'œil, une étroite bordure de plumes blanches, des plumes blanches se retrouvent également sous le bec. Au-dessus de l'œil, un sourcil intensément rose rouge. La partie inférieure du cou et la poitrine est brun-noir avec un éclat métallique. Sous le ventre, des petites taches blanches. Flancs brun foncé avec quelques plumes qui ont des pointes blanches. Le dos et la couverture noire, queue brune à brun-beige avec des dessins, couvertures alaires brunes. Les caudales et les rectrices noires. Les tarses sont couverts de courtes plumes blanches pures ainsi que les doigts et la plante des pieds. Bec court et massif en noir.
Le plumage d'hiver de la femelle diffère du plumage du mâle par le fait que dans le cou, le bas du ventre, les plumes sont brunes chocolat sombre. Par ailleurs, le corps de couleur brun foncé est de nuance plus claire, allant vers un froment brun avec des motifs de camouflage. Elle a également une plus grande tache blanche sur le ventre et le bout des plumes sur le côté du corps ont de plus grandes taches blanches, mais le nombre de plumes blanches dans les parties inférieures du corps est caractéristique de forte volatilité. Au printemps les femelles peuvent avoir un tour d'œil de peau nue, pas très large mais de couleur rouge brillante. Ce tour de l'œil est aussi visible quand la femelle est beaucoup plus excitée. La mue d'hiver commence en août et dure jusqu'en Octobre / Novembre. La mue de printemps commence chez le coq quand la femelle couve ses œufs, tandis que chez les femelles, elle a lieu après l'éclosion des jeunes. Le plumage d'été est le même pour les deux sexes allant du brun foncé, au brun clair, au brun froment, avec de fins dessins. Sur le dessus, la couleur est brun foncé, les parties inférieures ont une couleur dominante beige. En plumage d'été, les pattes sont plus fines et de couleur grise.
Le duvet des poussins est jaune avec des motifs de camouflage irréguliers bruns. Le plumage juvénile est semblable à celui des adultes en été et il est d'un brun foncé avec des fins dessins jaune-brun, mais beaucoup plus léger en taille. La sous-espèce Hibernica se trouvant en Irlande est généralement plus pâle, et en été, le plumage tire plus vers un froment -jaunâtre. La différence de coloration s'explique par l'adaptation aux différentes conditions environnementales, lié à des zones où il y a plus d'herbe de lande et de carex. La couleur du plumage brillant semblable à l'herbe sèche peut plus facilement camoufler les oiseaux.
La distinction entre les sexes en hiver grâce au plumage n'est pas difficile, mais en été il est préférable de se baser sur les sons émis. Les femelles ont une voix haute, et émettent des sons que l'anglais décrit comme: Chut Chut Chut Chut Chut Chuttt, tandis que les mâles ont une voix basse et rauque, décrit comme GoBack, GoBack, GoBack!!.
L'habitat du lagopède d'Ecosse est situé dans les hautes terres dénudées des landes, plutôt que dans les tourbières, les oiseaux, lors de conditions météorologiques difficiles, peuvent se trouver dans les champs cultivés. Le lagopède d'Ecosse est une espèce qui vit uniquement dans les îles britanniques, où il est assez commun et il est considéré comme un gibier sauvage. On le trouve dans de nombreux endroits: dans une grande partie de l'Ecosse, également dans les Orcades, Shetland et les Hébrides, au nord de l'Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande. Des tentatives d'introduction de cette espèce ont eu lieu en Belgique, mais la population a disparu au début des années 70.
La nourriture principale de cette espèce est la bruyère (parties vertes, fleurs, graines qui sont collectées à différents moments de l'année). Le régime alimentaire comprend également des baies, des bourgeons et l'écorce de saule et de bouleau, les graines de graminées, ainsi que des céréales d'hiver. Sont également mangés des mousses et des lichens, au printemps et en été ils consomment également un certains nombres d'insectes. Les oiseaux adultes sont principalement herbivores, mais la nourriture des poussins dans leur première période de leur vie est principalement des insectes, et leur intérêt commence à diminuer graduellement à partir de 3 semaines.
La saison de reproduction commence au début du printemps, les mâles commencent à siffler en l'automne et au fil du temps deviennent de plus en plus territoriaux. Cette espèce est monogame et forme une couple stable, dont la première formation commence à l'automne. Le nid est généralement situé sous une touffe de bruyère ou de l'herbe, près d'une grosse pierre, dans une cuvette peu profonde d'un diamètre de 20 cm environ, tapissée de plantes sèches. Les œufs au nombre de 6 à 9, voir même 10 ou plus, pondus à un intervalle de 24 heures. La ponte débute en avril, moins fréquemment en mai. Les œufs ont une forme conique, la coquille est jaune crème avec motif moucheté marron. L'incubation des œufs n'est assurée que par la femelle, le mâle restant à proximité du nid afin de défendre son territoire. L'incubation dure de 23 à 25 jours. L'élevage des jeunes est assuré par les deux parents. Les poussins commencent à voler à deux semaines environ; à l'âge de 4 mois, ils sont de la taille des adultes, et à cinq mois, ils acquièrent leurs manteaux d'hiver.
Les fluctuations des populations sont enregistrées et la baisse des populations est principalement liée à la pression des prédateurs, la quantité insuffisance de nourriture et les infections intestinales de nématodes (Trichostrongylus tenuis). Le lagopède d'Ecosse est une espèce chassée, afin de maintenir une forte population, les landes sont contrôlée afin d'avoir un bon développement de la végétation, car les jeunes plants ont plus d'éléments nutritifs. Il est également épandu de la poudre antiparasitaire pour réduire la pression des nématodes. Les prédateurs sont éliminés, parfois même illégalement, entraînant des conflits entre le lobby chasse, et écologique. Un tel engagement important de la protection et la reproduction du lagopède a des racines dans l'importance économique et sociale de cette espèce. Le lagopède d'Ecosse est l'oiseau national de l'Ecosse et les écossais disent "Petit corps, le cœur gros", car il n'est pas rare de voir un coq défendre son territoire et même, contre des personnes. Le courage de ces petits oiseaux a été admiré par les courageux Highlanders pendant des siècles. Il n'est pas surprenant, dans ce cas, que le lagopède d'Ecosse soit devenu l'emblème de l'une des marques de Whisky (The Famous Grouse), et le personnage animé est le héros de cette série de la marque publicitaire pleine d'esprit.
Élevage
Quand on décide d'élever cette espèce, on doit savoir deux choses fondamentales. Tout d'abord, les oiseaux sont sensibles à la maladie et au stress, deuxièmement, il nécessite la nourriture le plus naturelle possible et un terrain propice afin d'avoir un succès.
Le lagopède d'Ecosse est considéré par les éleveurs de tétraonidés comme l'un des plus faciles à maintenir et c'est une espèce recommandée pour les débutants. Il est beaucoup plus résistant aux maladies et tolère des températures élevées, plus que les espèces forestières et de l'extrême nord. Les difficultés liées à la reproduction de cette espèce sont identiques à l'élevage des petits tétras et la gélinotte des bois.
J'ai vu plusieurs moyens de détenir cette espèce. Allant de petites volières couvertes, avec un substrat de sable et de gravier sur une superficie de 10-15 mètres carrés, de taille moyenne, 30-40 m² non couvertes, avec aussi un substrat de sable et de gravier, et des volières d'une centaine de m², avec de la végétation naturelle et un abri de quelques mètres - avec un plancher en caillebotis. Chaque solution a des avantages et des inconvénients.
Les meilleures conditions d'hygiène sont garanties par l'élevage sur grillage en toute petite volière, mais je pense que ce mode d'élevage a peu à voir avec la protection animale, bien qu'il soit possible d'obtenir un pourcentage élevé de jeunes élevés. Beaucoup d'éleveurs d'Europe de l'ouest abandonnent complètement cet élevage "sur le grillage", et à juste titre.
Les conditions les plus semblables à l'environnement naturel peuvent être réalisées dans de très grandes volières avec de la végétation naturelle, mais l'inconvénient est qu'il n'est pas possible de maintenir un contrôle sur les conditions des oiseaux et il est facile de rater les premiers symptômes de la maladie, et d'ailleurs, vous ne pouvez pas maintenir une bonne hygiène et il est nécessaire de changer périodiquement les volières.
Les volières de taille moyenne rassemblent de nombreux avantages, vous pouvez observer les oiseaux, vous pouvez planter des arbustes, mais leur principal inconvénient est en hiver et au début du printemps, quand, le sol dégele, il se recouvre de boue. Pour empêcher les oiseaux de patauger dans la boue, il faut recouvrir celui-ci d'écorces de pin et des branches de pin. Ces enclos doivent également être à l'ombre des arbres, lors de notre chaleur estivale, afin d'avoir pour les lagopèdes, une chaleur supportable. Une autre façon de fournir de l'ombre est l'utilisation de filets d'ombrage, utilisés dans la culture des conifères. Dans de grandes volières, l'éleveur doit également fixé au plafond, suspendu, de lourds filets à mailles fines ou de gros morceaux de toile. Ces éléments sont utilisés pour freiner les oiseaux qui volent, car, en raison de la rapidité de leur vol, sur une courte distance, ils peuvent atteindre une vitesse considérable, et en tapant sur les côtés de la volière, cela peut leur être fatal. Autour des côtés, on plante ou on dispose des conifères ou des treillis de roseaux, du saule, du bambou ou du filet vert de jardin. Ainsi, les côtés sont visibles pour les oiseaux et ils évitent ainsi de rentrer dedans.
Personnellement, je maintiens les lagopèdes dans de petites volières intérieures. L'avantage de la volière entièrement couverte est la capacité à maintenir une hygiène élevée, une protection contre la pluie et fournir de l'ombre. L'inconvénient est le séchage du substrat, qui peut devenir poussiéreux. Dans ces volières, on ne peut pas utiliser de plantes vivantes comme décors. Le toit de la volière est réalisé en matériau isolant, ce qui réduit la température et contre la chaleur estivale, les murs sont recouverts avec des nattes de roseau. Au sol, une couche de substrat de 10 centimètres de sable mélangé avec du gravier. Les lagopèdes ne creusent pas dans le sol, c'est pourquoi, il n'est pas besoin d'utiliser une couche plus épaisse. Seulement dans les régions chaudes, ils creusent des puits peu profonds pour être en mesure de se rafraîchir dans la terre fraîche. Les enclos sont nettoyés tous les jours, en retirant les morceaux de nourriture sèche et d'excréments et on ratisse les feuilles, pour garder la volière suffisamment propre. On complète d'une couche de sable toutes les 2 à 3 semaines, et deux fois par an je change totalement le substrat. Les volières sont décorées de souches d'arbres, de grosses pierres et les branches situées directement sur le sol. Les perchoirs ne sont pas nécessaires, car les oiseaux dorment à même le sol, mais il doit y avoir des caches, car si le mâle est trop insistant, les femelles peuvent se cacher afin d'avoir un moment de tranquillité. Pendant la saison de reproduction, on met dans l'abri des branches de pin, afin de permettre aux femelles de construire leurs nids.
Je les nourris de façon naturelle. J'évite l'utilisation de granulés, et d'ailleurs, les oiseaux qui ont le choix, ne regardent même pas les granulés. Tout au long de l'année, la nourriture de base, comme dans la nature est la bruyère, puis autres plantes qui sont le saule, le saule jaune et blanc, le bouleau, le noisetier, le peuplier et le tremble, et selon la saison, les lagopèdes mangent les feuilles, l'écorce, les bourgeons et les chatons. Les aliments verts qui sont le plus souvent mangés, sont les pissenlits, le trèfle, la luzerne, l'achillée millefeuille. Au cours de l'été et à automne, je donne toutes sortes de baies disponibles: airelles myrtilles, framboises, mûres, groseilles, et aussi durant l'hiver, je donne des airelles congelées. Les graines sont un complément alimentaire, et bien qu'ils soient toujours disponibles pour les oiseaux, ne sont pas trop consommées. Le mélange, que je donne aux tétras est composé de blé, de millet, de sorgho, de graines d'herbe, mais pas de graines d'oléagineux. J'ajoute en hiver des pinions de pin et une petite quantité de maïs finement broyé, pendant la saison de reproduction j'ajoute des graines de chanvre, et pendant la mue des pois de petite taille. Les graines représentent moins de 10% en été et moins de 25% en hiver du volume des aliments ingérés. Les oiseaux ont besoin d'aliments à faible teneur en protéines mais en teneur élevée en fibres. Lorsque vous regardez la liste de plantes consommées, il n'est pas difficile de voir qu'une grande partie de ces plantes ont des propriétés médicinales et sont utilisées en phytothérapie. Ces composants ne peuvent être donnés d'une autre manière, et ils ont un effet bénéfique sur la condition physique et la santé des oiseaux. En complément à cette alimentation, il est distribué des coquilles d'huîtres broyées et du charbon, il est régulièrement ajouté dans l'eau, du jus de citron, ils ont aussi en permanence des blocs de minéraux pour pigeons. Pendant la saison de reproduction et pendant la mue, j'ajoute dans l'eau de boisson des vitamines et du calcium. Pendant la saison de reproduction, je donne également des insectes, mais ils ne sont pas trop intéressés pour les consommer.
Selon les aliments consommés, les lagopèdes excrètent des fientes de texture et de couleur différentes. Lorsque ils mangent des aliments de faible teneur en eau et avec de grandes quantités de fibres, les selles sèches sont en forme de galets, ils sont appelés "mèche" lorsque le régime alimentaire comprend un grand nombre de fruits mûrs et de végétaux, ils peuvent avoir la consistance de fine gelée, appelée "pitch".
Une bonne saison de reproduction commence au début du printemps, mais les mâles paradent depuis l'automne. Certains peuvent être très agressifs et s'exciter sur les femelles, parce que ces mâles ont dû être séparés des femelles, jusqu'au printemps, c'est le cas avec les jeunes coqs. Ces coqs paradant de façon très agressive et défendant leur territoire, n'hésitent pas à piquer et à saisir les vêtements, ce qui peut faire sourire. Malheureusement, un bon nombre de femelles peuvent être abîmées sur la tête et le cou, ou sur toutes autres parties de leur corps, pour cette raison, il est préférable de couper les plumes d'une aile du mâle afin que la femelle puisse se soustraire des ardeurs du mâle. Si les oiseaux ont été séparés les uns des autres pendant l'hiver, la période d'appariement permet de connaître le comportement de la femelle avec ses appels d'accouplement de la femelle et ses postures d'accouplement. Les lagopèdes sont des oiseaux monogames et les femelles sont intolérantes envers les autres femelles pendant la saison de reproduction. Certains mâles protègent leurs femelles. Les premiers œufs sont pondus au début du mois d'avril, ils sont surveillés en permanence et l'intervalle de ponte entre chaque œuf est d'une journée. Les femelles couvent très bien et elles sont très assidues. Vous pouvez vous approcher près du nid, et durant cette période d'incubation, la femelle se lève du nid, et après un moment elle y retourne. Cette méthode peut être pratiquée, mais seulement avec des oiseaux familiers. Le mâle, pendant ce temps, vit à proximité du nid et le protège. Toutefois, lorsqu'un deuxième mâle est à proximité et entend son chant, il peut être excité et déranger la femelle qui couve, alors ils doivent être séparés, car après l'éclosion des poussins, il peut empêcher l'élevage de ceux-ci. Si vous avez un seul couple, alors les deux parents prennent bien soin de leurs jeunes. L'élevage naturel avec un résultat de 50% est considéré comme réussi. Pour avoir un plus grand pourcentage de réussite, on peut pratiquer l'élevage artificiel mais l'élevage est beaucoup plus difficile et il exige beaucoup de travail et de temps de dévouement pour un petit lagopède
La température d'incubation des œufs est de 37,5 degrés Celsius, avec une humidité de 65-70%. Je donne ces chiffres pour les éleveurs néerlandais et américains. Les jeunes dans la nature, durant la période initiale, se nourrissent presque exclusivement d'insectes et de bruyère. Dans la volière, vous pouvez les nourrir de fourmis et de leurs larves, avec un jaune d'œuf écrasé très finement, de la bruyère, les orties hachées. Par ailleurs, ils ont toujours accès à de l'aliment démarrage pour gibier. Pendant les 10 premiers jours, les jeunes sont très délicats, ils se développent lentement et c'est à cet âge que l'on en perd, principalement à cause de la coccidiose. À l'âge de 3 semaines environ, ils sont déjà assez grands. Et c'est à ce période que l'on peut commencer à introduire d'autres aliments, mais les insectes et/ou le jaune d'œuf doivent être l'aliment principal, vous pouvez alors commencer à distribuer des graines. De 3 semaines à 4 mois, la croissance est rapide et à 4 mois, les oiseaux sont déjà de la taille des adultes. Les problèmes les plus communs dans l'élevage des lagopèdes sont la coccidiose, l'histomonose, les infestations de nématodes, ainsi que des réactions au coup de chaleur et au stress. Dans le cas de la prévention des coccidioses, il est souhaitable de les traiter deux fois par an, au printemps et en automne, avant la mue, avec un anticoccidien, pour l'histomonose, qui a surtout lieu durant l'été, traitement avec du métronidazole. Lors des températures élevées ne pas attraper les oiseaux, les transporter, ou travailler dans leurs volières, ça leur serait fatal. La période la plus sensible pour les oiseaux est la fin du printemps, lorsque les températures augmentent et que les oiseaux n'ont pas encore mué et qu'ils ont encore leur plumage hivernal. Dans le cas des oiseaux adultes, tous les médicaments nécessaires doivent être administrés directement à la sonde ou injectés, car la consommation d'eau est faible, et dans certaines périodes, ces oiseaux peuvent ne pas boire du tout. Pour le traitement des jeunes, pour les produits utilisés dans l'eau de boisson, la dose doit être calculée suivant le poids et la quantité d'eau consommée, les doses sont beaucoup plus élevées que pour les poulets ou les faisans. Calculer la consommation quotidienne d'eau, par exemple, à une température inférieure à 25 degrés, 11 jeunes lagopèdes de cinq mois consomment environ 150 ml d'eau par jour. Les oiseaux sont nourris à cette époque de baies juteuses, de pissenlits et de branches de saule.
Le caractère du mâle, les variations de couleur et de nombreux autres aspects de la biologie du lagopède d'Ecosse en font leur charme pour un groupe croissant d'éleveurs, malgré les nombreuses exigences à satisfaire. L'éleveur qui décide d'élever cette espèce doit être conscient du risque d'échec et de la déception que peut apporter ce type d'élevage, mais rien ne peut égaler le sentiment de satisfaction et d'accomplissement après un premier succès de reproduction.
Traduit du polonais d'après
Auteur: Michal Bugajski
Photos prises dans l'élevage de l'auteur.